Eva L’Hoest, Shitsukan of Objects,  2019. Sculpture led, stereolithography apparatus, résine, build-plate.

MAGMA · Triennale d'art contemporain d'Ottignies-LLN

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Public

Pour une identité fluide

Nous sommes aujourd’hui des êtres fluides. Nous choisissons en permanence de nous adapter, de bouger, d’évoluer. Nous avons adopté la fluidité tant au niveau du monde du travail que des déplacements physiques, des relations sociales, voire des présences virtuelles. Comment vivre sereinement ce changement perpétuel ?

La fluidité permet-elle de dépasser les polarités moi-l'autre, humain-nature, homme-femme, matériel-immatériel, stagnation-mouvement ? Pouvons-nous être multiple, fluctuant et en tirer force ? Être à la fois fluide et ancré ?

La Triennale investit trois lieux emblématiques d'Ottignies et Louvain-la-Neuve (dont le Musée L) en déplaçant leur identité et se déploie aussi à Bruxelles et à Paris. Elle invite les publics à se repositionner grâce à des œuvres aux formes plurielles et polymorphes qui sollicitent les corps, les sens, les imaginaires. Une triennale sensorielle, émotionnelle pour repenser notre propre fluidité.

Au Musée L, ce sont pas moins de seize artistes qui investiront tous les espaces d’exposition du musée, tant temporaires que permanents, pour créer de nouveaux dialogues entre les œuvres de nos collections, l’architecture de notre bâtiment et les réflexions des visiteurs : Laurette Atrux-Tallau, Stéphan Balleux, David de Tscharner, Lise Duclaux, Patrick Everaert, Jot Fau, Maika Garnica, Pélagie Gbaguidi, Stephan Goldrajch, Camille Henrot, Graciela Iturbide, Mehdi-Georges Lahlou, Eva L’Hoest, Mountaincutters, Aura Satz et Elly Strik.

Commissaire : Adrien Grimmeau (Directeur de l’ISELP, Bruxelles)

 Plus d'informations sur la Triennale

 

Projet piloté par le Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve et ses partenaires principaux (CCBW-Pulsart, UCLouvain culture, Musée L, Ateliers d’art de la Baraque, Centre culturel Wolubilis, Le Botanique), la Triennale d’art contemporain d’Ottignies-Louvain-la-Neuve connaîtra sa 10e édition à l’automne 2021. À chaque édition, elle révèle des « doubles maléfiques », des points de tension du territoire de la ville et du monde et met en évidence une approche originale des (nouvelles) pratiques de l’art contemporain.