Épistémologie de la crise de la biodiversité

   Faculté de Philosophie, Arts et Lettres

Enjeux

De plus en plus, il y a consensus autour de l’idée que la crise de la biodiversité mérite notre action et notre réaction. Cependant, si l’on ne comprend pas ce que nous avons en tête par rapport à cette crise – autrement dit, notre compréhension de la biodiversité elle-même – il sera beaucoup plus difficile de se mobiliser efficacement pour surmonter cette crise.

La philosophie des sciences permet, surtout, de clarifier des concepts : notre métier commence là où les scientifiques s’arrêtent pour faire leur travail. On tente de comprendre, par exemple, quelle signification les différents groupes impliqués donnent aux concepts comme « la biodiversité », « les espèces en danger », voire « la théorie de l’évolution » elle-même.

Quels sont les pièges conceptuels qui sous-tendent ces idées ? Quelles notions, là-dedans, sont trop embrouillées pour que les scientifiques ou le grand public puisse les comprendre ? Un des enjeux de cette recherche est également de pouvoir orienter et aider les enseignants chargés de présenter l’évolution dans les collèges et les lycées.

Contribution UCLouvain

Bien évidemment, ces recherches se trouvent à l’interface entre la biologie et la philosophie. Elles espèrent avoir un impact pour les biologistes de l’UCLouvain ainsi que d’ailleurs, car elles formalisent la manière dont les connaissances en biologie sont construites et identifient les biais épistémologiques qui les traversent.

Elles ont également un impact pour les philosophes qui sont invités à entrer dans les laboratoires où se construisent ces connaissances, ce que nous faisons ici avec nos collègues à Louvain-la-Neuve.

Enfin, elles ont un impact sociétal, car elles éclairent le grand public sur la nature des théories et des explications en biologie.

Contributeurs et contributrices : Pence Charles, chercheur
Stijn Conix, chercheur postdoc, ISP
Max Bautista Perpinyà, doctorant, ISP

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