Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication (ESPO) & Centre d’Etudes du Développement (DVLP) de l'UCLouvain

Enjeux

Cette contribution vise à comprendre les critiques et les résistances sociales qui entourent le libre-échange entre l’Union européenne et la Tunisie, spécialement pour ce qui concerne les produits agricoles. Nous nous intéressons à deux produits spécifiques : l’huile d’olive et les dattes.

L’Union Européenne et la Tunisie ont entamé en 2015 un processus de négociation de l’Accord de Libre-Échange Complet et Approfondi (ALECA). L’intégration accrue de l’économie tunisienne dans le marché unique de l’UE a soulevé plusieurs critiques, spécialement pour ce qui concerne le volet agricole. Cela a conduit à une dégradation du climat des négociations entre l’Union Européenne et la Tunisie depuis 2018. Parmi les risques majeurs identifiés figurent la surexploitation et la pollution des ressources en eau, accentuées par l’impératif de productivité agricole à des fins d’exportation. Parmi les exemples les plus frappants en Tunisie figurent la phœniciculture et l'oléiculture et leur transformation et/ou conditionnement.

Contribution UCLouvain

D’une part, cette recherche reflète un engagement personnel du chercheur à vouloir répondre par un travail académique aux revendications populaires liées à la justice environnementale, caractérisant le paysage sociopolitique tunisien actuel. D’autre part, elle s’intègre parfaitement dans le champ de recherche du Centre d’études du développement (DVLP) de l’UCLouvain. Ce dernier rassemble des chercheur.e.s qui, tout en adoptant une approche critique des discours et des pratiques sur le développement, tentent d’éclairer une part des enjeux liés aux devenir de nos sociétés contemporaines dans un monde globalisé.