Comment détecter les ondes gravitationnelles, vestiges du big bang ?

  Faculté des Sciences

Enjeu

Les ondes gravitationnelles, dont l’existence a été prédite par Einstein dans le cadre de la théorie de la Relativité Générale ont été observées pour la première fois en 2015 après plusieurs décennies d’effort. La détection des ondes gravitationnelles est en effet extrêmement difficile car ces ondes interagissent très faiblement avec la matière, et nécessitent d’immenses télescopes très sensibles et complexes. Cette prouesse instrumentale, basée sur l’interférométrie laser, a été rendue possible par une mesure d’une variation de distance de 10-18 m. Cette observation et les nombreuses qui ont suivi, nous permettent d’apprendre davantage sur les débuts de l’univers, son évolution et les objets qui l’habitent, comme les trous noirs. Le développement du « Télescope Einstein » est une initiative européenne en cours qui permettra notamment aux chercheurs d’explorer avec davantage de précision l’univers et permettant d’explorer les premiers instants après le big bang. Les chercheurs impliqués souhaitent également tester les prédictions de la théorie de la Relativité Générale d’Einstein comme jamais elle ne l’a été auparavant, ce qui permettra d’acquérir de nouvelles connaissances sur les forces fondamentales qui régissent le fonctionnement de la nature et de notre univers. Un consortium belgo-hollandais-allemand, dont fait partie l’UCLouvain, étudie la possibilité d’installer ce futur instrument européen dans une région au carrefour des trois pays concernés (Belgique, Pays-Bas et Allemagne).

Contribution UCLouvain

Les ondes gravitationnelles, dont l’existence a été prédite par Einstein dans le cadre de la théorie de la Relativité Générale ont été observées pour la première fois en 2015 après plusieurs décennies d’effort. La détection des ondes gravitationnelles est en effet extrêmement difficile car ces ondes interagissent très faiblement avec la matière, et nécessitent d’immenses télescopes très sensibles et complexes. Cette prouesse instrumentale, basée sur l’interférométrie laser, a été rendue possible par une mesure d’une variation de distance de 10-18 m. Cette observation et les nombreuses qui ont suivi, nous permettent d’apprendre davantage sur les débuts de l’univers, son évolution et les objets qui l’habitent, comme les trous noirs. Le développement du « Télescope Einstein » est une initiative européenne en cours qui permettra notamment aux chercheurs d’explorer avec davantage de précision l’univers et permettant d’explorer les premiers instants après le big bang. Les chercheurs impliqués souhaitent également tester les prédictions de la théorie de la Relativité Générale d’Einstein comme jamais elle ne l’a été auparavant, ce qui permettra d’acquérir de nouvelles connaissances sur les forces fondamentales qui régissent le fonctionnement de la nature et de notre univers. Un consortium belgo-hollandais-allemand, dont fait partie l’UCLouvain, étudie la possibilité d’installer ce futur instrument européen dans une région au carrefour des trois pays concernés (Belgique, Pays-Bas et Allemagne).

Contributeurs : À l’UCLouvain, le professeurs Clément Lauzin, Estelle Massart, Giacomo Bruno, Justin Janquart et Laurent Jacques, ainsi que les docteurs Aaron Goodwin-Jones, Andres Tanasijczuk, Chiara Arina et Pavel Demin, sont impliqués dans plusieurs aspects des recherches sur les ondes gravitationnelles dans le cadre du détecteur européen Virgo, actuellement en fonction, et le futur Télescope Einstein : l’analyse de données, le système de calcul, et le développement d’instrumentation optique pour ces détecteurs.

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